Stéphane Bern

Stéphane Bern, 58 ans, est animateur de radio et de télévision, écrivain et acteur. Un CV royal pour ce passionné d’Histoire et de Patrimoine.
Du côté de chez Proust
Si vous étiez…
Une capitale européenne ?
Qu’ils viennent au contraire ! Ils y apprécieront cette qualité de vie aux antipodes du quotidien à Paris. Je vois dVienne ! C’est ma ville préférée !
Un monument français
Le Louvre, Chantilly et le Mont Saint-Michel, mon Top 3 !
Un corps de métier du bâtiment
Charpentier-ébeniste. J’adore les métiers du bois et l’artisanat d’art me passionne.
Une période de l’Histoire de France
Le 19e siècle et les tâtonnements qui font suite à la révolution française. Une période qui a vu l’émergence des nations.

Une femme de l’Histoire de France
Olympe de Gouges, pionnière du féminisme français, ou encore Louise Michel, l’une des figures révolutionnaires de la Commune de Paris. Des femmes fortes qui ont su prendre leur destin en main.
Un livre
A la recherche du temps perdu, Proust. Un livre bible qui explore la nature humaine.
Un disque
Le premier qu’on m’a offert : un 33 tours de Mozart.
Un film
Barry Lindon… grandeur et décadence !
Un média
La presse écrite, qui propose une information réfléchie, aux antipodes de la marée d’internet.
Un réseau social
Instagram est de loin le plus friendly. Twitter est devenu un déversoir de haine, et je n’aime pas plus Facebook pour ses tendances complotistes…
Un plat typique de la gastronomie française
Le gigot de 7 heures.
Un accessoire de mode
Un pull ou des lunettes… Mais mon accessoire favori est une couleur : le bleu !
Vous avez récemment quitté Paris, lassé par « sa violence et sa saleté », pour vous installer à Thiron-Gardais. C’est malin : ne craignez- vous pas de donner des idées à d’autres et que cette perle du Perche ne subisse un jour le même sort ?
Qu’ils viennent au contraire ! Ils apprécieront cette qualité de vie aux antipodes du quotidien à Paris. Je vois d’ailleurs bon nombre de mes contacts s’intéresser à la Région, au calme et à la quiétude qui s’en dégagent. C’est la vie dont j’ai vraiment rêvé. Je ne vais plus à Paris qu’en tant que travailleur… Comme beaucoup d’Euréliens finalement.
C’est pas la taille qui compte (#question longue)
Comme tous ses ancêtres depuis le Moyen Âge, la Reine Elisabeth II est propriétaire de tous les cygnes qui vivent sur la Tamise. Elle est également la seule personne du Royaume-Uni à avoir le droit d’en manger, le somptueux animal ayant longtemps représenté un met de choix pour les banquets royaux. Vous allez désormais recevoir vos amis dans votre propriété de Thiron-Gardais. Faut-il s’inquiéter pour l’avenir des cygnes dans la Tironne ?
Il y a des cygnes dans la Tironne ? (rires) Sérieusement, je n’ai pas l’intention de manger les cygnes s’il y en a, ni même de m’octroyer quelque privilège dans ce village. Je ne suis pas monarque mais un humble citoyen.
Propriété privée
Si vous deviez choisir : la Gloire de mon père ou le Château de ma mère ?
La gloire de mon père . C’est important d’être fier de ses parents et d’où l’on vient.
Vous avez participé à l’émission de Monsieur Poulpe, Les Recettes Pompettes, en 2016. Avec quel personnage de l’Histoire aimeriez-vous faire la cuisine en enquillant les shots de Vodka (même si vous ne buvez pas d’alcool) ?
Quel souvenir, pour moi qui ne bois pas d’alcool ! (rires) Mais sans hésiter avec Talleyrand, homme d’État et diplomate français qui a mis son chef, Antonin Carême, sur le devant de la scène et a révolutionné la gastronomie française, tout en la faisant rayonner à l’étranger.
Mon territoire, ma passion
Plutôt Cathédrale de Chartres ou Château de Maintenon ?
Impossible de choisir… On peut faire les deux dans la journée !
Plutôt Pâté de Chartres ou Poule au Pot ?
Ni l’un ni l’autre mais les deux en même temps, avec le pâté Henri IV, qui pourra bientôt être dégustée ici, au Collège royal.
Quelle est pour vous la pépite de notre Département ?
Le village de Frazé, sélectionné dans l’émission le Village préféré des français. Mais aussi le Château de Villebon, où a vécu Sully, conte du Perche.
Vous gagnez à l’EuroMillions : quel autre édifice eurélien entreprenez-vous de contribuer à restaurer ?
L’Église abbatiale, juste là ! (rires) Premièrement parce que si elle devait s’effondrer je serai le premier impacté… Mais surtout pour finir ce que j’ai entrepris avec la restauration du Collège…